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Julian Assange bientôt extradé : son avocat, Antoine Vey, dénonce une « persécution politique »

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Julian Assange
Julian Assange, ici en 2017 quand il est apparu au balcon de l’ambassade de l’Equateur à Londres. (Reuters)

 

Après la décision du gouvernement britannique d’extrader le fondateur de WikiLeaks vers les Etats-Unis, Antoine Vey, son avocat français, explique au JDD pourquoi un appel va être déposé.

 

Quand Julian Assange a rencontré son avocat français, Antoine Vey , vendredi matin dans sa prison de Londres, il ne savait pas encore. La ministre de l’intérieur britannique, Priti Patel, venait de signer l’ordonnance autorisant son extradition vers les Etats-Unis. Ce pays veut juger l’Australien de 51 ans pour espionnage, parce qu’il avait contribué en 2010 à la diffusion de plusieurs dizaines de milliers de documents confidentiels concernant l’activité des Américains en Irak et en Afghanistan. Incarcéré à Belmarsh, un centre de détention de haute sécurité depuis avril 2019, le fondateur de WikiLeaks attendait d’être fixé sur son sort. « Il n’avait pas dormi de la nuit, explique au JDD Antoine Vey. Je l’ai trouvé très angoissé, renfermé, mal. »

« Il est soumis à un régime d’isolement strict, alors qu’il n’a commis aucun crime », ajoute encore l’avocat. Si tout espoir n’est pas perdu, la décision du gouvernement de Boris Johnson  vient rendre encore plus précaire sa situation. Un recours va être déposé dans les 14 jours en Angleterre auprès de la Haute Cour, puis devant la Cour européenne des droits de l’homme.

 

Voir l’article dans son intégralité sur le site du JDD