Les propos choquants tenus à l’encontre d’Hapsatou Sy, entrepreneuse et chroniqueuse médiatique, lors de l’émission Les Terriens du dimanche ! sur C8, restent gravés dans les esprits.
Face à l’argumentaire développé par Monsieur Éric Zemmour qui invoquait son droit à la liberté d’expression, la Cour de cassation dans son arrêt du 2 septembre 2025 en rappelle les limites fondamentales.
En particulier, la Cour retient que ces propos « stigmatisaient le prénom de la partie civile, attribut essentiel de sa personnalité, en la renvoyant à son ascendance africaine, ne s’inscrivaient plus dans le débat d’intérêt général sur le choix des prénoms qui était le sujet des précédents échanges, étaient injurieux à son égard à raison de son origine supposée et dépassaient, dès lors, les limites admissibles de la liberté d’expression. »
Maitre Antoine Vey déclare : « Nous avons eu l’honneur de conseiller Madame Hapsatou Sy dans cette démarche débutée en 2018. Nous nous félicitons aujourd’hui de cette victoire supplémentaire. La liberté d’expression est une liberté fondamentale de notre démocratie. La Cour de cassation en préserve aujourd’hui les limites nécessaires pour protéger la dignité humaine et permettre le débat démocratique.»