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Assange : Le musellement du chien de garde ?

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La Haute Cour de Londres a tranché, après des jours d’attente. La décision offre un nouveau sursis à Julian Assange. Le verdict : les États-Unis ont un délai de trois semaines pour présenter des « garanties » assurant que, s’il est extradé, les autorités américaines respecteront certains engagements.

 

Est notamment concernée la protection du Premier Amendement de la Constitution américaine, qui protège la liberté d’expression.

 

Les assurances doivent également garantir un procès juste et équitable, et exclure toute possibilité de condamnation à la peine de mort.

 

Une audience est prévue le 20 mai 2024 pour évaluer la crédibilité desdites garanties.

 

On le sait, ces garanties ne sont qu’un engagement politique sans réelle portée puisqu’aucune autorité de contrôle ne pourra s’assurer de leur respect effectif, une fois Assange extradé.

 

C’est donc une décision en demi-teinte : d’un côté, les juges britanniques offrent un délai de plus, de l’autre, ils maintiennent Assange dans cet état de supplice qui dure depuis plus d’une dizaine d’années.

 

La question des « garanties diplomatiques » n’est pas nouvelle et les exemples de violations ont été constatés, notamment par les Etats-Unis.

 

Rappelons qu’Assange est poursuivi pour avoir diffusé des informations authentiques, vraies, au titre de son activité de journaliste.

 

Lien vers l’intervention d’Antoine Vey